SOLU KHUMBU TRAIL : J - 8 ...

Bon, regardons un peu cette chek-list spéciale "Solu Khumbu Trail » car le départ se rapproche à grands pas...

Outre les affaires « classiques » (slips, chaussettes, t-shirts, polaires,…) dont la liste nous a été fournie par Dawa, j’ai ajouté quelques « bricoles » suite à mon expérience du Népal 2009…

- 2 paires de running / J’opte pour les Salomon XAD Pro et les Brooks Cascadia

- 3 slips / Je vais prendre mes slips Icebreaker en mérinos !

- 1 paire de pantoufles pour après la course / Des pantoufles !!!... Mais, je suis pas un pantouflard !... Je prends mes Crocs.

- 1 bonnet / Celui de l'UTB 2013

- 2 paires de gants / Comme je suis assez frileux au niveau des mains, j’en prends 4 paires ! Soie, polaire, skating et super moufles.

- 1 sac à dos de course / J’hésite encore entre mon Raid Light de 30 L (performant dans le GR20) et le North Face HammerHead de 20L que j’utilise en ultra…

- 2 Buff / Celui du MTC et le grec du Mont Olympe

- Barres énergétiques, gels / Réserve faite en GU Chomps et enfruits secs 

- Carnet + stylo / Pour prendre d’indispensables notes…

- 1 bon bouquin pour les nuits d’insomnies / J'ai choisi "Les frères ennemis" du crétois Nikos Kazantzakis.

- Crampons pour course sur glaciers / Des Spider Pick !...

- Chaufferettes /Plusieurs sachets…

- Lampe frontale / Une Stoots… merveille de technologie… commandée il y a 2 mois mais toujours pas reçu…

- Appareil photo / 1 Canon Power Shot G12 et 1 Go Pro (pour vidéo)

- Friandises, douceurs / Nougats Maurel de Gardanne, Calissons d’Aix, 5 diots de Savoie…

- Pharmacie personnelle / Dont 4 boites d’Immodium et 2 rouleaux de K-Taping…

- Boules Quiès (au cas où il y ait des ronfleurs dans le lodge) 

Examinons maintenant la « TDL » (La « To Do List » ou liste des choses à faire avant le départ…)

 - Faire encore quelques sorties-montagne en mode "slow" comme celle du 19 octobre en Lauzière : "la croix des Goliaths".

- Mettre un article sur le blog sur la préparation du SKT

- Tester les sacs à dos ; celui des affaires et celui pour la course

- Relire les récits du SKT 2010 d’Akuna du MTC

- Savoir convertir des roupies népalaises en euros (en gros, 1 € : 130 roupies  donc prendre le prix en roupies et le diviser par 100, en sachant que la conversion sera surestimée…)

- Tester la facilité de pose des crampons sur runnings

- Apprendre par cœur la traduction en népalais de « Bonjour, je m’appelle Jean-luc, je suis un coureur du Marseille Trail Club », ce qui donne à peu près « Namasté, mero name Jean-Luc Ho, ma dagurnu Marseille Dagurnu Caste »

- Téléphoner à Lulu pour avoir son avis sur le fait d’emporter un quatrième slip ou pas ?

- Réduire, d’ici le départ, mes repas en viande pour m’habituer aux plats bouddhistes démunis de protéines animales et essentiellement composés de dal-bath (riz-lentilles)

- Apprendre par cœur le mantra du Dalaï Lama : (« Comme l’étoile filante, le mirage, la flamme ; comme l’illusion magique, la goutte de rosée, la bulle sur l’eau ; comme le rêve, l’éclair ou le nuage : considère ainsi toutes choses. »), ode à l’impermanence, pour pouvoir le réciter dans les moments difficiles pour me convaincre que la fatigue, le froid, la souffrance, le MAM,… ne durent jamais longtemps… tout comme le bonheur et le bien-être…

- Trouver un moyen mnémotechnique pour retenir le mantra ci-dessus…

- Télécharger l’album « Everest » des Girls In Hawaii sur mon MP3

- Imprimer et plastifier une photo de ma femme et de ma fille

- Prendre rendez-vous chez le kiné

- Prendre rendez-vous chez le podologue

- Prendre rendez-vous chez le dentiste (impératif avant chaque séjour en altitude)

- Prendre rendez-vous chez le coiffeur

- Connaître par coeur le nom du dernier Dalai Lama (Tensin Gyatso)

- Citronner mes pieds (traitement anti-ampoules éprouvé)

- Faire tous les matins un peu de gainage (renforcement « dorsaux »). Il serait temps de s’y mettre…

- Vérifier la date de validité de mon passeport ; il serait temps là aussi…

- Relire plusieurs fois la page 276 de « L’île de l’Himalaya » (qui dit : « Etre venu au Népal ne me suffit plus. Je me mets à rêver d’y revenir. Pas forcément pour y grimper d’autres sommets mais assurément pour randonner sur de nouveaux circuits en prenant le temps de faire des haltes plus ou moins prolongées en fonction des villages traversés et des personnes rencontrées. Il faut que je trouve un moyen de vivre ça. Je m’endors sur cette pensée. Je suis venu ici une fois. J’y reviendrai. Ce n’est pas un rêve, un espoir, une requête. C’est une certitude »), me pincer autant de fois et me féliciter de tenir, pour une fois, mes engagements…