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1 septembre 2009

COURMAYEUR-CHAMPEX-CHAMONIX

« Dans la descente sur Vallorcine, je cours depuis de longues minutes en « mode automatique ». A la fois concentré sur le chemin et déconnecté de la réalité. Le faisceau de la frontale éclaire ma Suunto. Il est 3 h27’. Une question me traverse  alors l’esprit : Sommes nous des êtres normaux ???... »

C30

Lorsque je me suis inscrit à la Courmayeur-Champex-Chamonix, je me doutai bien que le défi serait dur à relever. 98 kms de distance, 5 500 mètres de dénivelé positif, entre 20 et 26 heures de course…, ces chiffres, à eux seuls, laissaient présager que j’allais en baver. Dire que certains qualifient la CCC de petit UTMB !... Laissez moi vous dire que la CCC n’a rien, mais alors rien de PETIT.

« Alors que je me demandai si nous étions des êtres normaux, une forme indéfini surgit de derrière un sapin. Une petite femme, visiblement toute excitée, se mit à hurler des BRAVO ! et à nous applaudir frénétiquement. Si nous, nous n’étions pas normaux, que dire de ces spectateurs ???... »

Tout a commencé Vendredi matin. Avec Jean-luc d’en Bas (mon acolyte de Tours en Savoie), nous avons récupéré nos dossards à Chamonix et pris la navette pour Courmayeur. Il est 8 heures et quelques. Le départ est prévu à 10 heures. Cela fait des mois que nous attendons avec fébrilité cet instant mais maintenant qu’il est tout proche, doute et stress commencent à nous envahir. Les navettes déversent leur flot de coureurs. La rue de centre-ville se remplit rapidement. Les discours s’enchaînent au micro, tantôt en français, tantôt en italien. Nous vérifions le contenu et le rangement de nos sacs. Autour de nous les coureurs s’affairent, discutent, s’étirent, protègent leurs pieds, rient jaune…

C2  C3 C1

9 h45, un officiel s’adresse à nous :

«Nous allons maintenant respecter une minute de silence en hommage des 3 trailers disparus tragiquement au Raid du Mercantour ».

La ville, jusqu’alors si bruyante, devient subitement silencieuse. Nous pratiquons tous le trail pour intensifier nos vies, pas pour les abréger. La tragédie du Mercantour nous touche tous…

Les hymnes nationaux des 3 pays traversés s’enchaînent et, à 10 h précises, le départ est enfin donné. Nous traversons la ville sous l’acclamation de la foule. Les spectateurs et supporters sont nombreux. Beaucoup sont équipés de cloches à vaches. Les « Forza » et les « Bravo » fusent de toute part. Cette joyeuse cacophonie nous transporte allègrement.

La première étape est Bertone. Il y a quelques années, j’ai fait le Tour du Mont Blanc à pieds, en 9 jours, avec ma fille et ma femme. Je me souviens que le Refuge de Bertone est haut perché. Mais, il y a tellement de coureurs que la course se transforme vite en marche et la montée à Bertone se fait en douceur. La vue sur les glaciers du Mont Blanc est majestueuse. La Dent du Géant se dresse fièrement. Le ciel est bleu azur, ponctué de quelques cumulus joufflus.  Arrivée au refuge à 12 h 15. Un ravitaillement liquide et de fervents bénévoles nous y attendent.

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Nous filons bon train vers Bonatti. Je double allègrement quelques coureurs-marcheurs en empruntant un sentier parallèle au principal. Jean-luc me suit en me conseillant de calmer mon ardeur. Quelques minutes plus tard, je passe les paravalanches en bois, curieuse architecture de montagne, et je m’aperçois que Jean-luc n’est plus derrière.

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Une file interminable de trailers s’étiole devant et derrière. La forme et l’enthousiasme étant au rendez-vous, je continue à dépasser les marcheurs. Je sais que je ne dois pas trop m’emporter mais je poursuis ma remontée. Une raide descente nous emmène dans un beau vallon typiquement alpestre, avec ses ruisseaux et ses troupeaux de vaches. J’arrive au Refuge Bonatti à 14 h10. Je n’ai pas vu passer ces 2 dernières heures. Je m’hydrate, fais le plein d’eau et j’attends mon collègue qui n’arrive pas ???... Je reprends la route sous un soleil de plomb. Petit sentier à contre-pente, descente radicale et me voilà déjà au refuge d’Arnuva (passage à 15 h03). Un ravitaillement solide y est servi et il sera le bienvenu. J’ai une énorme envie de salé. Je saute sur la soupe au vermicelle (savoureusement salée), la charcuterie et le fromage. Je remplis complètement ma poche à eau. Jean-luc n’est toujours pas là ?...

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Un anglais me montre une tache qui brille tout en haut sur la montagne d’en face :

« We go there !... You see, the yellow tents !... »

Il me désigne les tentes igloo North Face qui sont plantées au Col Ferret. Elles paraissent très loin, très hautes mais cela n’affecte pas mon moral. Je me sens en forme et me persuade de diviser la course en étape plutôt que de la considérer dans sa globalité. De nombreux spectateurs sont là pour nous encourager. Je repars tranquillement en me disant que mon camarade finira bien par me rejoindre. Nous passons devant le Refuge Eléna, son abreuvoir est pris d’assaut. Puis, nous attaquons la montée au col Ferret. La pente est sacrément raide, elle s’élève interminablement. De nouveaux glaciers se dévoilent, tous aussi splendides les uns que les autres. Des coureurs font des pauses sur le côté, certains ont l’air mal en point même s’ils affirment le contraire. Je me colle à un Japonais qui marche bien. Mes yeux ne quittent pas le drapeau du Pays du Soleil Levant qui orne son sac à dos. Je finis par atteindre le col à 16 h31. Cela fait 6 h30 que je cours. Un silence pesant règne au col. L’heure n’est pas aux discussions mais à la récupération. Adréas, un coureur allemand, brise la quiétude ambiante d’une sonore flatulence apparemment non maîtrisée.

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La descente qui s’en suit nous fait gagner la Suisse en une demi-heure seulement. A la Peule, un énorme drapeau arborant la croix helvétique flotte dans la brise. 2 paysans allongés dans des chaises longues nous souhaitent la bienvenue et nous invitent à boire à leur tuyau d’arrosage. Nous descendons vers la Fouly à travers un paysage verdoyant. Je suis un petit groupe de coureurs qui va bon train. La douleur qui me titille depuis quelques temps au niveau du pied droit commence à s’intensifier. C’est mon « Morton » qui se réveille (Le Syndrome de Morton est une irritation du nerf plantaire entre les métatarsiens). Mauvaise limonade pour moi. Je suis obligé de courir en limitant au maximum la pression. Je calme le rythme et trottine ainsi jusqu’à la Fouly (17 h 52). Une véritable ovation nous est faite lorsque nous arrivons à ce village. Un groupe de 3 filles m’acclame avec des « Allez Jean-luc » endiablés. Je n’ai jamais eu autant de succès !... (Il faut dire que nos prénoms sont notés en gros caractères sur les dossards, ainsi les gens amassés au bord de la route peuvent sacander nos prénoms !... ceci étant l’une des très bonne initiative de l’organisation). Ces mêmes filles se transforment en ardentes supportrices en voyant mon t-shirt du Marseille Trail Club :

« Oh, c’est un Marseillais !... Allez Marseille !... Allez Marseille… »

Puis, cela devient l’euphorie totale quand l’une de ces splendides créatures s’aperçoit que j’ai un Buff de la Santamarriacia (trail corse fait au mois de mai).

« Oh, en plus il porte nos couleurs, les couleurs de la Santa !... Bravo ! Bravo !...»

J’arrive un peu fatigué au ravitaillement de la Fouly. Ma douleur au pied empire. Il est temps de marquer une bonne pause. Je m’arrête une vingtaine de minutes. Je me couvre car un mauvais courant d’air balaie la pièce. Je me déchausse, ce qui atténue de suite la douleur. Je prends un anti-inflammatoire et change de chaussettes. 2 bols de soupe, 4 ou 5 tranches de saucisson, des Tucs, du thé, du Coca, du gâteau à la confiture d’abricot… Je ne sais pas trop comment tout cela va se mélanger dans mon estomac mais je suis trop affamé pour m’inquiéter avec ça. J’ai une pensée pour mes copains du MTC (Pierre, Lulu, Thomas, Alexandra et les autres…), pour Michel mon ami Suisse, pour Thomas, un coureur basque que j’ai rencontré la semaine dernière lors de mon Tour du Queyras. Ces derniers vont prendre le départ de l’UTMB dans quelques minutes… Je repars vers Champex en réduisant l’allure. Toujours pas de nouvelle de mon collègue ?...

C31

Le parcours le long de la rivière va être dur. Je commence a accuser le coup. J’essaie d’accrocher des coureurs qui s’avèrent être beaucoup trop rapides. Je cours néanmoins tout le temps dans les descentes et sur le plat. Quand ça monte, je marche en poussant sur les bâtons. Le passage au petit hameau de Praz de Fort restera gravé dans ma tête. L’accueil y est des plus chaleureux. Des enfants ont improvisé un ravitaillement sauvage. Ils remplissent les verres  d’eau et viennent nous les apporter en courant.

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Le village de Praz de Fort est pittoresque avec ses maisons de bois et ses abords particulièrement soignés. Ma douleur au pied est toujours présente mais elle s’atténue. Je monte le sentier sinueux qui rallie Champex en compagnie de Didier, un trailer de la région d’Annemasse qui lorgne avec une envie non dissimulée sur mes bâtons. Nous croisons un papy Suisse arborant un fringant survêtement satiné :

« Allez les gars ! A l’allure ou vous marchez, vous serez là haut dans 30 minutes !... »

Quelques lacets après, je tombe sur un secouriste qui assiste un coureur bien fatigué. Ce dernier est enveloppé dans une couverture de survie, il tremble comme une feuille et n’arrête pas de dire :

- Laissez moi dormir, laissez moi dormir…

Ce gars semble complètement vidé, sans plus aucune énergie.

31 minutes plus tard, j’arriverai à Champex. C’est l’effervescence. On se croirait à une étape du Tour de France. Cris, banderoles, prénoms peints à la bombe sur la route… Il est 20 h22. Je m’accorde trois quarts d’heure de pause bienfaitrice. Soupe, pâtes chaudes (sans sauce), yaourts + quelques pommes de terre personnelles. Je pense alors à Jacqueline (Tibichique) qui m’a conseillé cet aliment « miracle » et à Cathy qui les a fait cuire, hier soir à 23 heures.

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Je quitte mon t-shirt trempé pour une fine polaire et remplace mon short par un corsaire règlementaire. A ma table, un Italien accuse le coup. Il se tord de douleur. Il me fait comprendre que son « stomaco » est perturbé et qu’il va devoir abandonner la course. Il a plus l’air déçu que malade. D’un geste lent, je le vois dégrafer son dossard. Je repense à l’article de Richet dans le dernier Endurance Mag. Un article sur l’abandon, sur le renoncement. Un article intitulé à juste titre : « la petite mort ». Je repense aussi à mon récent demi-tour à quelques mètres du sommet du Mont Blanc. Il faut une sacrée dose d’abnégation pour accepter la capitulation… Je retrouve mon compatriote Jean-luc attablé un peu plus loin. On est bien content de se retrouver après ces 50 kilomètres en « solitaire ». On s’habille chaudement (Buff sur la tête, gants…), on sort nos frontales, on remplit nos Camelback et on reprend la route. Nous savons que la seconde partie va être dure. « Tout commence à Champex !» clamait un internaute sur le forum de l’UTMB... La nuit est tombée. Nous passons devant le grand lac sombre. Les marquages fluorescents nous guident dans la noirceur. Nous savons que la suite du parcours est composée de 3 fortes montées, chacune suivies de fortes descentes. La première montée nous conduit à Bovine. Le sentier est jonché de gros cailloux qu’il nous faut enjamber. Jean-luc est devant. Nous montons lentement, comme au ralenti. La douleur de mon pied a presque disparu ce qui me soulage grandement. Nous traversons plusieurs fois un ruisseau aux galets humides. Un gros brouillard et un fort vent nous surprennent en dessous du col. L’ambiance est fraîche mais nous sommes en ébullition dans nos polaires. L’accueil à Bovine est réconfortant. Nous y apprécierons la traditionnelle soupe chaude aux vermicelles et le thé bouillant. Il est 23 h25. Malgré l’heure tardive, la bonne humeur des bénévoles est constante. Le début de la descente sur Trient se fera en marchant, au jugé dans la brume. Nos frontales sont puissantes mais n’éclairent à pas plus de 2 mètres. Plus bas, la visibilité s’améliore. La vue plongeante sur Martigny est magique. Les illuminations de la ville scintillent dans la pénombre. On dirait un oasis de lumière dans un désert de noirceur. Quelques étoiles apparaissent entre les bancs de nuages. Nous atteignons Trient à 1 heure du matin. Nous prenons notre temps. Le chronomètre et le classement n’ont plus de sens, l’important désormais est de finir le parcours sans trop de dégâts. Il nous faut gérer correctement la fin de la course. La musique à Trient est bonne (Peter Gabriel, U2, Yes…), la soupe est chaude, les autres coureurs bavards et pas pressés. Nous y restons une bonne demi-heure. Un Parisien soigne ses pieds couverts d’ampoules et de fissures :

- J’ai tout essayé : Compeed, jus de citron, urine… rien n’y fait !...

Ces pieds sont recouverts de pansements. Je le plains car nos pieds sont nos meilleurs alliés. Si ces derniers sont défaillants, la poursuite de l’aventure peut vite être compromise. A 1 h30 du matin, revigoré, nous attaquons la grimpette vers Catogne. Le sentier est propre, sans piège. Il monte dans de grands lacets réguliers. Je passe devant J-luc, il me colle au train. 1 heure et demi plus tard, nous pointons à Catogne. Un grand feu de bois apparaît dans la brume retrouvée. La descente sur Vallorcine est interminable. Plus personne ne court. La marche est hasardeuse. Beaucoup zigzaguent dans des démarches chaloupées. Des chevilles se tordent. Des insultes fusent. Des rôts retentissent, signes de surconsommation de Coca ou de Bicarbonte de sodium (ou des deux à la fois…). Les rubalises fluorescentes, agitées par un léger vent, semblent nous faire signe. Je prends un gel pour me requinquer en sucre rapide. Nous arrivons à Vallorcine à 4 heures du matin. De nombreux spectateurs sont là pour nous accueillir. Ces gens là sont admirables. A une heure où le commun des mortels dort paisiblement, eux sont là, dans le froid, à féliciter et encourager tous les coureurs. Ils crient nos prénoms, ce qui nous procure un regain d’énergie… Nous avions décidé de ne pas nous arrêter à Vallorcine mais l’attrait de la soupe est plus fort que tout. Nous buvons aussi quelques verres de Coca, d’eau gazeuse, de thé. Sur toute la course, nous aurons bu environ 13 litres de liquide. Un expert comptable parisien nous explique la crise financière en 5 minutes.

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Lorsque nous quittons l’aire de ravitaillement, une bruine fraîche tombe. Nous n’enfilons pas nos coupe-vent, nous attendons pour cela que la pluie soit plus forte. Rapidement, nous sommes au Col des Montets. Nous traversons la route et passons devant le bâtiment des Aiguilles Rouges. Le chemin s’élève subitement. De grandes marches nous font rapidement monter. Notre rythme est lent mais régulier. Jean-luc s’accroche. Nous doublons plusieurs coureurs visiblement exténués. Les cuisses durcissent. Je repense à cette phrase de l’écrivain grec, Vassili Alexakis : « Prends patience car cette montée où tu t’épuises te mènera bientôt à une douce pente ». Cette phrase pourrait être un mantra à réciter religieusement pendant l’effort. Je repense aussi à cette boutade lue dans un récent article, un truc qui disait à peu prés cela : « Les trailers sont et seront toujours des éternels insatisfaits. Quand ils montent, ils rêvent de descendre. Quand ils descendent, ils leur tardent de monter… ». Je raconte ça à Jean-luc. Ça ne le fait pas rire…  Une autre phrase me revient en tête, celle de l’alpiniste Kurt Diemberger « Ralentis, sinon cela finira trop vite ». Ralentir, profiter de l’instant présent, regarder à droite et à gauche, savourer cette chance inouïe que nous avons d’être ici, faire en sorte que ce moment d’exception dure le plus longtemps… Au bout de 2 heures d’efforts, nous pensons atteindre le point sommital du parcours. Deux américains sont arrêtés sur un rocher. Un enroule son collègue dans une couverture de survie.

- It’s OK ? You need assistance ?...

Celui qui est debout nous assure que tout va bien et que son ami a juste besoin d’un peu de repos. Pas de contrôleur à l’horizon, nous ne sommes donc pas au sommet de la Tête aux Vents. Une longue traversée dans un pierrier instable nous y conduira. Le jour se lève. La vallée de Chamonix, tout comme le Mont Blanc, sont pris dans les nuages. Les bénévoles de la Tête aux Vents sont admirables, il fait ici un froid glacial. Il est 6 h35. Nous nous traînons jusqu’à la Flégère. Plusieurs coureurs nous doublent. 7 h 16, petite soupe, grand thé à la Flégère pour reprendre des forces avant la longue descente jusqu’à Cham. Nous poursuivons à pieds. Une bonne trentaine de concurrents nous dépasse. Les chevaux sentent l’odeur de l’écurie. J’ai envie de dévaler la pente en courant mais je préfère rester avec Jean-luc et finir la course avec lui. 8 h25, nous entrons dans Chamonix. L’excitation monte. La foule est rassemblée derrière les barrières qui nous canalisent. Nous reprenons la couse côte à côte de long de l’Arve et traversons la ville sous les applaudissements. Nous arrivons, à 8 h 35, main dans la main, après 22 heures et 30 minutes de course… Epuisés mais fiers d’être des FINISHERS de cette CCC 2009. La bière, prise à la terrasse du bar près de l’arche d’arrivée, aura un goût de récompense !...

C28 A la santé du Mont Blanc !

 Complices du jour : Jean-luc.

Vendredi 28 et samedi 29 août 2009. 98 kms / 5 500 m D+ / 22 h33 / 639ième sur 1 200 et qques finishers.

 

 

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Commentaires
J
En te lisant j'avais le souffle court, les cuisses raides de lactates, les pieds douloureux et je sentais un vent froid et humide dans mon dos alors que j'étais au soleil sur mon balcon ! Mais je voyais aussi scintiller les lumières de la ville là-bas au fond de la vallée et encore le sourire d'enfants courant avec des gobelets tendus ! bref tu nous rends "traileurs immobiles" avec une envie folle d'y aller, de le faire ...l'année prochaine ?<br /> A bientôt sur les sentiers.
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P
Bravo J Luc pour ton récit d'abord qui nous entraine dans ton exploit (si, si ) et pour la performance. J'espère à bientôt pour un bout de chemin commun et toujours avec grand plaisir. <br /> Pierre
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A
Bravo J-Luc,<br /> Toujours plein de citations dans la tete, utiles pour prendre du recul a ce que je lis ;-)<br /> sinon je vois que tu apprends vite le trail, zut alors tu ne fais aucune erreur ?<br /> bon c'est le grand tour l'an prochain maintenant !
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S
Chapeau, c'est impressionnant. Cela me refroidi un peu dans mon avenir de coureur de trail.....
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